Rien de grandiose, juste quelque part, un ailleurs tamisé …
Laisser aller le désir sous éclairé, diluer les rires, réchauffer les peaux.
La consumation lente et divine au gré des gorgées sensuelles du temps, séparant la réalité de la chair.
Boire encore, dans le doux fantasme de l’irréel, de l’inapprochable.
L'envie a peine dissimulée par la pudeur.
Faire fi du temps, des possibilités, pour n'être qu'une aquarelle de sensations désorganisées.
Laisser les corps se délivrer de l'envie.
Et retenir encore un peu les heures ...